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Vue face

Ce pupitre téléphonique datant du début du XXème siècle se présente sous forme d’un coffret parallélépipédique en bois, avec une face avant en métal comportant des perforations destinés à l’insertion de plugs téléphoniques. Posé sur un bureau, il assurait les relations téléphoniques d’un site industriel ou commercial : liaisons avec des réseaux extérieurs et avec des postes intérieurs, appelés postes supplémentaires (PS). L’exploitation était assurée par un opérateur qui, recevant les appels provenant d’un réseau ou d’un PS, les aiguillait sur le poste demandé, qu’il soit réseau ou PS. au moyen d’un plug;

 

Nota : Le matériel exposé est incomplet ; il manque le combiné téléphonique de l’opératrice, ainsi que la magnéto associée.

Utilisation :
Cette installation téléphonique permet le raccordement de 3 lignes réseaux, de 10 lignes de postes supplémentaires et d’un combiné téléphonique local dédié à l’opérateur. Ce terminal a été utilisé dans l’une des sept usines hydroélectriques de la vallée de la Romanche, entre Vizille et le Bourg d’Oisans. (mises en service entre 1900 et 1918). Un des réseaux était un abonnement PTT, l’autre probablement un réseau privé interne à l’usine.

– L’exploitation est entièrement manuelle ; la signalisation des appels est assurée par un dispositif à relais appelé couramment « lapin ». Un électroaimant sollicité par le courant d’appel issu du réseau ou d’un terminal PS fait chuter le volet du « lapin ». Ce volet ferme un contact qui alimente une sonnerie avertissant l’opérateur d’une demande de communication ; le volet qui a chuté indique la ligne appelante.
– Les lignes intérieures (ou PS) sont raccordées à un terminal téléphonique de type Batterie Locale (BL)

                      vue intérieure                                                        Les lapins

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