Les réseaux régionaux des années 1980
L’apparition des réseaux régionaux
Dans les années 1980 apparait la nécessité d’une décentralisation au niveau régional pour, d’une part, la gestion technique du système de téléconduite avec la configuration des données et, d’autre part, la gestion administrative avec, à l’horizon 1988/1990, les centres régionaux informatiques (CIREG) et une centaine de terminaux répartis sur le territoire de chaque région.
Une expérimentation est décidée au CRTT Alpes avec un réseau X25 privé, constitué de trois commutateurs de circuits virtuels (CCV de Lyon, Grenoble, Albertville), interconnectés par des liaisons spécialisées PTT. Des terminaux asynchrones accèdent par le réseau aux applications informatiques : Temis (base de données technique des matériels de télécommunications) et configurateur généralisé des données du système de téléconduite dont les serveurs sont à Lyon. Des accès à Transpac permettent de tester l’interconnexion réseau privé/réseau public et la sécurisation de l’infrastructure. Ce réseau prend le nom de PAPRICA (réseau de PAquets PRIvé du CRTT Alpes).
Des expérimentations similaires suivent dans les autres régions (MARIUS à Marseille, CAPITOULE à Toulouse, REPTILE à Paris, CONNEX à Lille, ESTEL à Nancy).
Ces réseaux X 25 sont mis en œuvre dès le début 1986 et répondent aux services attendus. Ils permettent de constituer des sous-réseaux d’accès à RETINA. (voir figure ci après)