Voici ce qui avait été mis en place afin de garantir une production de qualité :

Au niveau de la forme :

  • Un modèle Word uniforme est imposé pour la rédaction,
  • Le principe adopté au SNC de distinguer le commentaire de la spécification est repris et  poussé encore plus loin en décomposant chaque spécification en exigences élémentaires  comportant le moins d’ambigüité possible et numérotées dans le but de faciliter les échanges avec le fournisseur, les recettes et la gestion des modifications.
   SP/6/E 340 Pour tous les ouvrages (lignes et transformateurs), le SRC doit réaliser, de façon systématique, un calcul d’intensité à chaque extrémité disposant au moins d’une mesure de puissance active.

Figure 16 : exemple d’exigence du cahier des charges

     Dans l’exemple présenté ci-dessus :

  •  SP identifie le composant (ici le  « Système principal »),
  •  6 est le numéro du chapitre,
  • E réfère à une exigence de base (il pouvait y avoir des exigences en option repérées par la lettre O),
  • 340 est le numéro de l’exigence dans le chapitre. Les exigences étaient numérotées de 10 en 10, afin de permettre des adjonctions.

Au niveau de l’organisation :

  • Pour chaque domaine, les documents de référence en entrée sont définis ainsi qu’un double circuit de validation (interne au projet puis externe),
  Au niveau du contenu :
  • Les thèmes comme la configuration des données et l’administration des systèmes, sont traités avec la même profondeur que les traitements temps réel et spécifiés en fonction de l’état de l’art du moment,
  • Les exigences de dimensionnement, de performance et de disponibilité et les conditions dans lesquelles les tests seront menés sont finement spécifiées, l’objectif étant de s’assurer que le SRC gardera un fonctionnement nominal en toute circonstance y compris en cas d’incident réseau généralisé (1),
  • Les fournitures de toute nature (matériel, documentation, prestations) sont identifiées et quantifiées aussi bien pour le fournisseur que pour EDF,
  • Les exigences de management et de qualité sont élaborées d’après la norme ISO 9001 et le guide de conduite de projet du DCC. Un plan de déroulement décrit les phases du projet et les conditions de passage d’une phase à l’autre.
  • Des exigences de sécurité informatiques apparaissent visant à protéger le système contre les intrusions et à contrôler les intervenants.

La composition du cahier des charge envoyé au Soumissionnaires sera la suivante, composition qui sera d’ailleurs et on ne peut que s’en féliciter  reprise dans des projets ultérieurs :

  • CCTP exigences techniques
  • CCTP consistance et limites de fourniture
  • CCTP Dimensionnement, performances et sûreté des Systèmes
  • CCTP Configuration des données
  • CCTP Management, Qualité et Sécurité
  • CCTP Fonctionnement en mode actif/passif
  • CCTP Raccordement du SRC à Artère
  • CCTP Echanges avec l’extérieur
  • CCTP Fonctions d’administration
  • CCTP Contraintes
  • CCTP API fonctions avancées
  • CCTP Garantie
  • CCTP MCO
  • CCTP Réversibilité (en cas de reprise de la maintenance par un autre fournisseur)

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(1) Des déclenchements de ligne en cascade se traduisent par une avalanche de changements d’état de signalisations et par de grandes variations de mesure, ce qui sollicite fortement le SCADA. (recalcul de topologie, génération d’alarmes, rafraîchissement des images, etc.)

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