Le projet Informations Codées : Architecture générale de la chaîne
Le présent article présent article donne un éclairage sur l’architecture globale de la chaîne de transmission.
Rappel
Dans les années 1960, pour transmettre des mesures et des signalisations (positions d’organes, alarmes etc…) captées dans les postes et usines, vers les dispatchings le choix a été fait de passer de l’analogique au numérique et à une transmission cyclique des téléinformations. Le maillon central permettant cette nouveau type de transmission est l’ERC (Emetteur Récepteur Cyclique).
Architecture
Décomposition en équipements de la chaîne de transmission
Le système comporte 3 fonctions principales : Le codage, la transmission, le décodage.
• la fonction “codage” est portée par :
o pour les mesures par deux types d’équipements le C.C.D. (Compteur Comptant Décomptant), le C.A.N (Convertisseur Analogique Numérique)
o pour les signalisations par un COD. (CODeur).
• La fonction “transmission” est de type unidirectionnel et cyclique (de l’émetteur vers le récepteur). Elle pilote les acquisitions côté émetteur et les restitutions côté récepteur. Cette fonction est généralement portée par l’équipement central du système : l’E.R.C (Emetteur Récepteur Cyclique) et dans un nombre limité de cas spécifique par l’E.R.U (Emetteur Récepteur Uni-voie).
• La fonction “ décodage” permet l’affichage des informations sur tableau synoptique au dispatching :
o pour les mesures le C.N.A ( Convertisseur Numérique Analogique),
o pour les signalisations, le DEC. (DECodeur).
Les mesures
Les mesures analogiques : Ce sont les plus répandues à l’époque. Un courant proportionnel à la grandeur primaire (puissance, tension etc…) est échantillonné à intervalles réguliers et codé dans le C.A.N, la valeur numérique correspondante est lue puis transmise par l’E.R.C.
Les mesures numériques : Elles sont d’une conception nouvelle. Des capteurs dits numériques délivrent des impulsions dont la fréquence est proportionnelle à la grandeur primaire à mesurer. Ces impulsions sont comptées où décomptées dans le C.C.D selon le sens des flux d’énergie. Le compteur numérique dispose donc de deux voies de sortie l’une actionnant le comptage, l’autre le décomptage. Cette particularité des capteurs numériques a conduit à définir un équipement particulier le T.L.I (Totalisateur Local d’Impulsions). Equipé de huit entrées pouvant être raccordées chacune à un capteur numérique, il permet de totaliser des mesures, il fournit au C.C.D des impulsions à l’identique d’un capteur numérique qui représentent donc la somme de ces mesures.